46% des étudiants en 1ère année n'ont pas accédé à l'année supérieure en 2012-13... alors, année de réflexion ou bilan d'orientation ?...
... Le constat est sans appel, surtout lorsque l'on sait que la moitié de ces étudiants sortent du système en arrêtant les études ! Au final, environ 1 jeune sur 4 qui se lance dans les études supérieures sort du système scolaire à la fin de la première année d'études supérieures, sans diplôme... et pour faire quoi ??!
Partant de là, deux solutions au moins peuvent permettre d'éviter l'échec et bien réfléchir à son orientation scolaire : prendre le temps de la réflexion et s'octroyer une année de réflexion, ou alors évidemment se faire accompagner via un bilan d'orientation.
Une année de césure : perte de temps ou gain de maturité pour les étudiants ?
Chaque année, l'énorme majorité des bacheliers français s'engage directement dans les études supérieures. Néanmoins, repousser son entrée dans les études supérieures pour mieux décider l’année suivante et éviter l’erreur d’orientation est un choix fait par un nombre croissant de bacheliers.
Cette expérience de vie très pratiquée, voire classique, dans les pays anglo-saxons reste encore trop peu répandue en France, même si elle peut être enrichissante et permet d’acquérir une certaine maturité.
A quelques conditions quand même : savoir s’organiser, définir ses motivations, ce que l’on attend de ce break et bien sûr préparer son retour.
L'année de césure devient alors à coup sûr une ligne supplémentaire très intéressante sur le CV encore quasi-vierge du bachelier. Concrètement, cela se traduit par une expérience de service volontaire européen, volontariat international, apprentissage linguistique ou service civique.
Si les grandes écoles mettent en place des années de césure afin que les étudiants puissent réaliser des stages ou simplement visiter les cinq continents, cela concerne une petite minorité des jeunes de chaque génération...
Moins s’orienter pour mieux s’orienter, telle serait la philosophie d’un report d’études après le bac.
L'autre solution, qui n'est d'ailleurs pas antinomique avec l'année de césure : le bilan d'orientation
L'année de césure peut être très enrichissante à condition d'avoir l'assise financière nécessaire, ou de trouver les moyens de la financer via des jobs étudiants, des stages rémunérés ou appuis financiers. Malheureusement, tout le monde ne peut pas se permettre un investissement de cet ordre, sans parler de la capacité du jeune - et de ses parents ! - à couper les ponts sur une période prolongée quand il a 18 ou 20 ans...
Afin d'éviter les erreurs bien trop fréquentes d'orientation, il est alors recommandé de se faire accompagner dans ses réflexions, via l'aide d'interlocuteurs qualifiés pour le faire : les psychologues pour appréhender les facteurs liés à la personnalité ET les experts des ressources humaines pour mettre en adéquation les personnalités et les filières métiers / formations supérieures, grâce à une bonne connaissance des arcanes du monde professionnel.
Retrouvez ici l'article du Monde Universités et Grandes Ecoles.