8 clés pour réussir votre entrée en prépa... parisienne de préférence si vous visez haut !
Challenges a sorti dans son numéro du 23 janvier un « classement des meilleures prépas » et un dossier intéressant à plus d'un titre, avec notamment des conseils pour réussir sa prépa et la domination de plus en plus forte des prépas franciliennes dans les classements.
« Huit clés pour réussir son entrée en prépa » ont d'abord été recensées par Claude Boichot, grand spécialiste des prépas, qui sont résumées de la manière suivante :
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« Il n'a jamais été aussi facile d'intégrer une classe prépa »
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« Ne pas avoir peur de mettre la prépa en vœu numéro 1 »
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« Vérifier que sa capacité correspond aux attentes des établissements visés »
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« Ne pas fantasmer sur les établissements les plus cotés »
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« Bien comprendre le système d'admission post-bac (APB) »
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«Ne pas se polariser sur ses notes au lycée. Ce qui compte, c'est d'être prêt(e) à travailler »
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« Se mettre en contact dès le lycée avec les Cordées de la réussite »
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« Ne pas hésiter à se faire aider financièrement en prépa et après »
... conseils toujours intéréssants à suivre avant de s'engager dans au moins 2 ans de dur labeur !
Un autre élément, qui passe plus inaperçu, bien que très important, c'est la domination de plus en plus évidente des établissements franciliens dans les classements, qui montrent un fossé de plus en plus grand entre la région parisienne et la province : « En 2013, les classes prépas franciliennes ont remporté 82% des places à HEC, voies économique et scientifique confondues, contre 70% l'an dernier. A Polytechnique, en filière MP, ce chiffre avoisinne les 74% et en filière PC, 81%. Preuve une nouvelle fois de la prédominance des établissements situés en région parisienne. Dans les tableaux ECE, ECS, MP et PC, elles détiennent quatre des cinq premières places. »
Ce constat n'est pas explicité dans le détail mais interroge (ou révolte !) à plus d'un titre : faut-il que son enfant fasse sa prépa à Paris pour optimiser ses chances d'intégrer les meilleures écoles ?
Un jeune bachelier brillant a-t-il réellement les mêmes chances suivant qu'il reste en prépa à Toulouse, Marseille ou Nantes, ou au contraire qu'il part étudier à Paris ?
Le problème des besoins financiers se pose aussi avec la mobilité puisqu'aux dépenses logisitiques (logement, transports...) s'ajoutent les frais d'inscription des prépas, la plupart des meilleures étant désormais privées.
Peut-être Challenges pourra t-il creuser ces questions dans un prochain numéro...?
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